L’Algérie doit se fixer des objectifs relatifs à la gouvernance en technologie de l’information en lançant une stratégie gouvernementale en technologies de l’information, à l’instar du programme e-Algérie 2013 qui fut une première et hélas non appliqué.

Pour les 10 prochaines années, Il est donc primordial de définir une stratégie nationale partagée par toutes et tous. Elle pourra optimiser l’usage des Technologies de l’information pour assurer une gestion plus rigoureuse des finances publiques et contribuer à une amélioration claire des opérations de l’État qui fera sonner le glas à la bureaucratie tant pénalisante. C’est le chantier principal pour la rénovation de l’État, celui-ci passera sans aucun doute par les technologies de l’information.

Souvent, la question de la gouvernance est abordée sous l’angle économique, précisément celui de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de la croissance des entreprises dans le contexte du passage à l’économie numérique.

L’architecture ouverte et décentralisée d’Internet et la libre circulation des données au-delà des frontières soulèvent plusieurs questions auxquels les différents gouvernements dans le monde font face, telles que les exigences relatives à la sécurité et l’intégrité des données, son stockage local ou hors des frontières et, par conséquence, aux contrôles que les gouvernants souhaitent ne pas perdre.

Pour cela, ils doivent constamment être à l’affût des technologies en émergence afin d’intervenir au bon moment si nécessaire.

D’autre part, il est à noter que le cadre réglementaire peut, à la fois, dynamiser ou retarder l’innovation et la diffusion des nouvelles technologies. On peut observer certaines lenteurs dans le cadre de la régulation des marchés (contrôle des prix, barrières tarifaires, monopoles), mais aussi, par l’adoption des gouvernements de réglementations sociales (normes environnementales, protection des renseignements personnels).

Dans ce contexte, il est primordial que les gouvernements établissent un équilibre entre la protection des utilisateurs et la liberté nécessaire pour que les nouvelles technologies se développent.